Page 9 - Marsanne Résidence comtale
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« Matrae »,
déesses mères d’Allan
(coll. Vallentin du Cheylard)
En 1923, lors des travaux d’élargissement de la route, furent découvertes quelques
sépultures, au-delà de ce qui subsistait encore du mur de façade de l’ancienne église. Le
marsannais Joseph-Émile Pouys (1867-1950) , qui s’était rendu sur les lieux, nous a laissé un
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compte-rendu de ses observations.
En creusant le fossé bordier ouest du nouveau chemin, les ouvriers ouvrirent une
douzaine de tombes en coffre de lauzes ou de tuiles à rebord. Ces tombes recouvraient un
petit aqueduc de béton à tuileau. Deux vases de type pégau, munis d’une anse et d’un bec
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ponté, permettent d’attribuer les plus récentes tombes au XII siècle
Aujourd’hui, il ne reste plus rien de la chapelle, encore indiquée comme ruine sur le
plan cadastral du début du XIX siècle. Cependant, d’après Marie-Louise Raymond, un pan de
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mur de la chapelle demeura visible jusqu’en 1963 .
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Croquis des fouilles
(E. Pouys, 1924)
Cadastre de Marsanne,
quartier Saint-Laurent (1811)
1 - E. Pouys, Notes sur les sépultures du prieuré de Saint-Laurent à Marsanne (Drôme), Mémoires de l’Institut
Historique de Provence, Marseille, t. 1, 1924, p. 151 à 154).
2 - Les lieux de sépulture à travers notre histoire, Bull. Amis du Vieux Marsanne, 1991, n° 12, p. 16.
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