Page 14 - Marsanne Résidence comtale
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MARSANNE VILLE COMTALE MÉDIÉVALE




                        Ce site devait se trouver à une distance d’environ un kilomètre de celui de Bicaye,
                  signalé par André Lacroix « à un kilomètre du bourg, du côté de Cléon-d’Andran » et qui a
                  probablement été entièrement détruit à son époque.
                        D’autres sondages, toujours sur l’emprise de la future ligne TGV, ont montré des
                  preuves tangibles des aménagements d’époque romaine. L’un, au sud-est du Mont Peyrieux,
                  a livré des amas plus ou moins organisés de tegulae et d’amphores. Un autre, au lieu-dit
                  Le Fourret, a permis d’établir la coupe d’un fossé d’orientation nord-sud, déjà comblé au
                  I  siècle de notre ère.
                   er


                             Les fouilles préalables à l’établissement de la ligne à
                       grande vitesse

                             Les données archéologiques récoltées lors de cette opération qui s’est
                       déroulée entre 1995 et 1997 sur une longueur totalisant 250 km (de Châteauneuf-
                       sur-Isère jusqu’à Aix-en-Provence et Montpellier), avec la participation d’environ
                       150 archéologues de l’Association pour les Fouilles Archéologiques Nationales
                       (Afan), devenue peu de temps plus tard Institut National de Recherche en
                       Archéologie Préventive (Inrap), ont fait l’objet d’une exposition présentée au
                       Musée de Valence en 2002 sous le titre « Archéologie sur toute la ligne ».
                             Les fouilles du TGV Méditerranée dans la moyenne
                       vallée du Rhône

                             Le contenu en reste disponible dans le très beau catalogue (216 p.) édité
                       à cette occasion (Ed. Somogy 2001). Exposition et catalogue ne traitent que
                       des fouilles réalisées dans le département de la Drôme et le nord de celui de
                       Vaucluse, jusqu’à Mondragon. Toutefois chacune des opérations a donné lieu à un
                       bref compte-rendu, rassemblé dans trois tomes totalisant 978 pages, Archéologie
                       du TGV Méditerranée, Fiches de Synthèse, Monographies d’archéologie
                       méditerranéenne, 8, 9, 10, 2002.
                       Un ouvrage plus abouti rassemble les principales données pour la période
                       médiévale, Habitats, nécropoles et paysages dans la moyenne et la basse vallée du
                       Rhône (VII -XV  siècles) : contribution des travaux du TGV-Méditerranée à l’étude
                                e
                                    e
                       des sociétés rurales médiévales, Odile Maufras – Paris  : Éd. de la Maison des
                       sciences de l’homme, 2006 – 480 p. : ill., tabl., cartes. Documents d’archéologie
                       française (dAf) 98.

                       Plus récemment, est paru un autre ouvrage qui intègre les recherches effectuées
                       à l’occasion de cette opération d’archéologie préventive d’envergure dans
                       les études spécifiques menées sur le Tricastin à l’époque romaine depuis la
                       découverte, à Orange, d’un très important lot de fragments épigraphiques
                       renseignant le mode de perception de l’impôt foncier, en un mot « le cadastre » :
                       Favory (François dir.), Le Tricastin romain : évolution d’un paysage centurié (Drôme,
                       Vaucluse), Documents d’Archéologie en Rhône-Alpes et en Auvergne, 37, Lyon,
                        2013, 208 p.



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