Page 15 - Marsanne Résidence comtale

DES CHEMINS ET DES VOIES

La Valdaine se trouvait à l’écart de la grande voie antique, bordée de bornes milliaires,
qui suivait la vallée du Rhône de Lyon en Arles, dite voie d’Agrippa. Celle-ci reliait directement
les chefs-lieux de cité antique Valentia, Valence, et Arausio, Orange, en passant par Acunum,
aujourd’hui Montélimar. En complément, des itinéraires d’intérêt local parcouraient la
campagne.
Ainsi, plusieurs voies secondaires d’origine antique ont été reconnues dans la plaine
de la Valdaine. Certaines ont été repérées par survol aérien, d’autres ont été retrouvées et
fouillées, lors des travaux archéologiques préalables à l’établissement de la ligne TGV.

Ainsi en fut-il d’un court tronçon de voie sur la commune de Bonlieu dont Cécile Jung
a pu montrer qu’il appartenait à un itinéraire transversal entre Souspierre et la vallée du
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Rhône par Sauzet .
À Montboucher-sur-Jabron, ont pu être étudiés les différents états du chemin dit de
Gontardin. Cet itinéraire, connu par les textes du Moyen Âge, avait bien une origine antique : il
joignait probablement un passage du Rhône – à la hauteur de Viviers – à la vallée de la Drôme,
à Aouste-sur-Sye, où existait un pont permettant de franchir la rivière aux crues redoutables .
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Chemin rectiligne enfoui en Valdaine

1 - Favory (François dir.), Le Tricastin romain : évolution d’un paysage centurié (Drôme, Vaucluse), Documents
d’Archéologie en Rhône-Alpes et en Auvergne, 37, Lyon, 2013, 208 p. n° 14 carte 18, p. 62.
2 - Christine Vermeulen, La voie antique des Hayes (Montboucher-sur-Jabron, Drôme) reliant Montélimar et Aouste-
sur-Sye, fiche 77 & Le chemin médiéval de Gontradin ou Costardin sur le site des Hayes à Montboucher-sur-Jabron
(Drôme), fiche 78, dans Archéologie du TGV Méditerranée, Fiches de Synthèse, Tome 3, Antiquité, Moyen Âge.
Époque moderne, Monographies d’archéologie méditerranéenne, 10, 2002, p. 735 à 743.

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