Page 106 - Tous les bulletins de l'association des" Amis du Vieux Marsanne"
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Dans  leur  ensemble,  les  chemins  qui  sillonnaient  la  plaine  correspondaient  à  ceux
               d'aujourd'hui. Celui des Tourettes par la traversée de la montagne paraissait particulièrement
               important. Celui venant de Montélimar empruntait, à partir de la ferme Berlhe, le tracé actuel
               du Grand Chemin et permettait d'atteindre le bourg par le chemin des Clos (Arch. Mun. Plan
               de 1809). Leurs charges d'entretien  semblaient déjà si lourdes que, pour leur faire face en les
               années 1780, la communauté se vit contrainte à plusieurs emprunts.
                      Lourds aussi étaient les frais d'entretien des fontaines dont le nombre, semble-t-il, se
               réduisait à trois : deux dans le vieux village, une à l'emplacement actuel de l'obélisque.





























               Saint-Félix  était  l'église  paroissiale,  déjà  bien  meurtrie  dans  ses  pierres  et  difficile  d'accès.
               Elle était desservie par le curé Poët, aidé du vicaire Giry. Parfois on célébrait le culte "dans la
               maison commune, appelée aussi chapelle St Claude" (Inventaire Lacroix, Marsanne E, année
               1635), sise au bas du bourg, à l'intérieur des remparts.
                      La chapelle de N-D de Fresnaud, ou N-D de la Fontaine, ou encore des Pénitents, se
               situait  à  l'emplacement  de  la  façade  du  château  actuel.  Le  dessin  ci-dessus  montre  la  dite
               chapelle,  avec  son  toit  en  terrasse,  ses  deux  fenêtres  arrondies  et  son  entrée  surmontée  de
               pots-à-feu,  face  à  notre  Hôtel  de  Ville.  Souvent,  elle  eut  à  souffrir  des  débordements  du
               Fresneau qui divaguait librement dans son voisinage. Elle abritait la chapelle St-Pierre et joua
               un  rôle  important  durant  la  période  révolutionnaire.  Son  cimetière,  béni  en  1667,  occupait
               l'emplacement actuel du Champ de Mars, et cela jusqu'au milieu du siècle dernier.
                      Dans le vallon de Fresneau, près de la fontaine, on allait prier N-D du Bon-Secours,
               dite  aussi  N-D  des  Bois,  dans  une  chapelle  à  peu  près  semblable  à  celle  d'aujourd'hui.  Le
               prieuré de Saint-Laurent et celui de Saint-Martin abritant les chapelles de Ste-Anne et Ste-
               Catherine, dépendaient de l'ordre du Saint-Sacrement ou séminaire de Valence, et de l'ordre
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