Page 313 - Tous les bulletins de l'association des" Amis du Vieux Marsanne"
P. 313

1851-1859     De MONTLUISANT, Charles Joseph                     Retraité     des     Ponts-et-
                                                                           Chaussées,  propriétaire  non
                                                                           exploitant
          1859-1882     LOUBET, Jean Antoine Augustin                      Propriétaire exploitant
          1882-1889     ROUSSILLE, Joseph                                  Maître cordonnier
          1889-1900     ROUSSILLE, Jean-Louis                              Propriétaire exploitant

                 Parmi  eux,  trois  jouèrent  un  rôle  éminent  et  nos  aînés  qui  le  savaient  bien  nous  ont  laissé  en
          hommage à leur mémoire leur portraits exposés dans la salle d'honneur de la mairie. Identifiés récemment,
          grâce aux archives communales, chacun désormais porte sur son cadre la brève notice le concernant. Ils se
          nomment Victor Veyrenc, Charles Joseph de Montluisant et Augustin Loubet.
















































                                                Julien, VictorVEYRENC


                 Né le 27 avril 1756 à Marsanne, il est le fils de Laurent Veyrenc, bachelier en droit, devenu plus
          tard juge de paix, et de Marguerite Borel-Delor, une des plus vieilles familles de notables marsannais.

                 Adolescent, il "monte à Paris" suivre des cours de dessin pour lequel il est particulièrement doué. Il
          y demeurera de très nombreuses années, créant lui-même son propre atelier de peinture pour dames, avec
          les encouragements éminents de célébrités telle que Madame Vigée Lebrun et Joseph Vernet, directeur de
          l'Académie de peinture. Ses idées originales d'enseignement lui valent d'être très prisé durant le Consulat,
          l'Empire et le début de la Restauration, époque à laquelle il reviendra vivre à Marsanne.

                 Son  long  séjour  parisien  ne  l'avait  pas  coupé  de  ses  concitoyens  d'origine.  Ainsi,  en  1794,  il
          entretien des relations suivies avec les membres de la Société Populaire marsannaise, leur fait parvenir les
          revues révolutionnaires parisiennes en attendant, écrit-il, " qu'il puisse venir fraterniser de vive voix avec
          ses frères de Marsanne" (1)
   308   309   310   311   312   313   314   315   316   317   318