VOLET (Blaise)
VOLET (Blaise)), que La Croix du Maine range parmi les beaux esprits de son temps (1584), était de Die et vraisemblablement le petit-fils d'un Jean Volet, habitant de cette ville, qui figure comme témoin dans un acte, du 27 mai 1478, constatant une guérison miraculeuse, par l'intercession de l'évêque saint Etienne. Etabli à Va{410}lence comme " chevaulcheur du roy ", dès le commencement des guerres civiles du xvie siècle, il fut chargé, le 12 mars 1563, conjointement avec le fameux professeur Claude Rogier et quelques autres, " de remonstrer à qui il appartiendra l'innocence du corps de ville " dans l'assassinat de la Motte-Gondrin. Entré, cinquante-sept jours après, dans le conseil politique de la cité, comme il sollicitait, le 2 juin suivant, une dispense d'assister aux délibérations de ce conseil, " estant contrainct de se retirer en Suysse, pour raison de sa poste ", ses collègues le prièrent de retarder son départ de trois mois, et il le fit bien volontiers, paraît-il, puisque le 17 novembre de cette même année 1563, il fut chargé, avec quelques autres, de se plaindre aux chefs des compagnies tenant garnison à Valence des mauvais traitements de leurs soldats envers leurs hôtes. D'où l'on peut conclure qu'à cette époque troublée, Blaise Volet jouissait d'une incontestable considération à Valence et qu'il était un homme animé de l'amour du bien public en même temps qu'un " bel esprit ". Quant à ce qui lui a mérité ce dernier titre nous l'ignorons absolument, attendu que " ses ouvrages n'ont pas eu, comme son nom, une ayde qui nous les ait conservés. "
#- Chorier. Hist. gén. II, 734. - Arch. de Valence, BB, C. - Bull. d'Archéol., xxvii, 164. - Etc.
Brun-Durand Dictionnaire Biographique de la Drôme 1901
Société de Sauvegarde des Monuments Anciens de la Drôme & Les amis du Vieux Marsanne
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